crêpes au sarrasin

Dans un saladier, verser la farine et le sel. Ajouter 36 cl d’eau froide en une seule fois et mélanger idéalement à la main de bas vers le haut énergiquement  pendant 15 minutes (le but est d’introduire de l’air dans la pâte). Si vous n’avez pas la force physique, vous pouvez le faire au robot.

Laisser cette pâte reposer une nuit (et même mieux 48 h) dans le réfrigérateur pour lui permettre de fermenter. Plus la pâte repose, meilleur sera son goût et sa texture. Pour faciliter la fermentation, vous pouvez y ajouter une demie cuillère à café de miel mais personnellement je ne le fais pas.

Le lendemain, ajouter à la préparation 36 cl d’eau froide et mélanger.

Si vous trouvez la pâte trop épaisse (en fonction de la marque de la farine), vous pouvez ajouter un peu d’eau.

Faire cuire les crêpes dans une poêle spéciale crêpe avec un peu de beurre. A savoir que la crêpe au sarrasin ne se cuit que d’un côté.

Je vous laisse le choix de la garniture.

Le soir se meurt, la nuit se ferme

Dans le vieux char cahotant

Rallions vite la ferme

Où le jour nous attend ;

Une odeur exquise y rode,

Fortifiant notre espoir

D’une bonne soupe chaude

Et de crêpes de blé noir.

C’est avec un soin extrême

Que Maryvonne a jeté

Dans le bon lait lourd de crème

Le sarrasin bien bluté ;

Un coup de « fourch-tan » et vite

Au vent de son tablier

L’ajonc sec flambe et crépite

Illuminant le foyer

Et maintenant qu’apparaisse

Sur son « trébé », sans retard,

La « pillig du », que l’on graisse

Avec un morceau de lard

Pour que l’accorte fermière

Vive et précise à la fois,

Etende la « bass » légère

Avec la « rozell » de bois,

Un brin d’ajonc sec encore

Et, dans le gai flamboiement,

La crêpe se gonfle et dore,

Et palpite doucement ;

Mais la crêpière l’enlève

Et-d’un coup- la tourne, avec

La « sklisen »,pareille au glaive

Large et court d’un héros grec… »